A Fréjus : le maire F.N. a choisi sa cible : les centres sociaux !

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Facteurs de cohésion au service des plus démunis, les centres sociaux sont mis à mal dans la ville de Fréjus où le maire F.N. voulait se donner l'apparence d'un maire normal, le masque d'un "maire normal" qui s'effrite.

Il semblait évident qu'en réduisant à la partie congrue les budgets des trois centres sociaux de Fréjus en début de mandat, David Rachline (maire FN) voulait mettre à mal leurs missions d'intégration, de cohésion, de solidarité républicaine dans les quartiers les plus fragiles de la cité. C'est prétendument dans le but d'assainir les dépenses publiques que David Rachline a asséché leurs budgets. En réalité, il ne faisait qu'appliquer le programme du Front National afin de jouer la politique du chien crevé au fil de l'eau dans les quartiers à forte présence de population immigrée. Le résultat prévisible devrait être la montée de la délinquance et des intégrismes. La solidarité étant de plus en plus assurée par des associations cultuelles aux finances occultes, les replis communautaires devraient être de plus en plus visibles. Une police municipale renforcée, véritable milice au service du premier magistrat de la ville, devrait pallier cette dérive programmée, avec la bénédiction d'une bonne partie de nos concitoyens.

Cependant, une rallonge budgétaire pour les trois centres sociaux en début d'été afin de financer les activités estivales des enfants dont les familles ne partent pas en vacances semblait contredire ce que nous avons écrit précédemment. David Rachline voulait-il finalement jouer la carte de la paix sociale dans la cité ? Voulait-il corriger ses inconséquences de début de mandat ?

La brutale suppression du centre social du quartier de Villeneuve vient nous prouver que non ! La venue à Fréjus des cadres du FN à l'occasion des universités d'été du FNJ auront sans doute conforté le jeune maire dans ses convictions et leur mise en œuvre sur le terrain. Cette décision aurait été prise suite à l'hostilité de la directrice du centre vis-à-vis de la nouvelle équipe municipale et à l'affirmation ostentatoire de ses convictions socialistes dans le cadre de sa mission. En dehors du fait que tout cela semble bien loufoque, pourquoi fermer le centre social ? Un recadrage ou au pire une mise à pied de la directrice n'auraient-ils pas été plus appropriés ? Mais non, ce n'est pas la directrice qui est visée ; il fallait un mauvais prétexte pour en finir avec le centre social. A qui le tour ? La défense inconditionnelle de la directrice du centre, et de tout le personnel freinera peut-être les ardeurs frontistes du nouveau maire de Fréjus.

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